Vous avez dit « designer web » ?

« C’est quoi tes études ? C’est pour faire des trucs sur internet ? »

C’est la question que l’on m’a posée il y a un an, lorsque je m’apprêtais à me lancer dans des études pour devenir designer web.

Pour naviguer dans ce début d’histoire, voici les différents points abordés. Cliquez sur l’un deux pour afficher la partie de votre choix.

• Nouveaux horizons
• Stagiaire Développeuse Web
• En avant !

Nouveaux horizons

J’ai découvert l’école du numérique La WAB, à Bergerac, par le biais de membres de ma famille. Cette école offre la possibilité de se former aux métiers du web sur deux cursus différents, sans diplôme requis. Le premier cursus, le Sésame Numérique, se déroule sur sept mois et est labellisé Grande École du Numérique. Le second permet de préparer le titre de Designer Web, titre de niveau V reconnu au niveau national.

Rentrer à La WAB a constitué un virage à quatre-vingt-dix degrés après quelque temps passé en Droit. Des appréhensions, des questionnements, mais l’impatience de la découverte prime.
Aujourd’hui, après onze mois passés en formation, j’arrive à la moitié de mes études dans ce domaine. Je peux donc répondre à cette personne qu’aujourd’hui, j’apprends notamment à concevoir, développer et maintenir des sites web.

Stagiaire Développeuse Web

Janvier marquera le début de mon alternance en entreprise pour douze mois en tant que développeuse web. D’ici là, deux stages en entreprise sont à effectuer. Je réalise les miens dans l’entreprise Walk The Line, où je ferai également mon alternance.
Cette entreprise du Sud-Ouest est spécialisée dans le développement de sites internet sous le framework Symfony et dans le développement de modules pour PrestaShop.

Mon maître de stage est le responsable de Walk The Line : Guillaume Meyer. Il est développeur full-stack. C’est un peu le maître Yoda des langages web. Il maîtrise également plusieurs CMS (« systèmes de gestion de contenu » en français, qui permettent de concevoir et alimenter des sites web dynamiquement). Parmi eux, WordPress et PrestaShop. Comme je le disais précédemment, il a également l’habitude de travailler sous le framework Symfony. Il dispense également des formations à destination des professionnels au sein de La WAB et d’ORAKA, centre de formation à Bordeaux.

Contrairement à une majorité de mes collègues, je ne travaille pas dans l’entreprise de mon employeur.
Je suis en télétravail au coworking de La WAB : Le TAF Café. C’est un espace de travail partagé réunissant toutes sortes de professionnels, mais aussi des étudiants et des lycéens, dans un environnement calme et propice à la concentration.

L’autonomie ne me fait pas peur, d’autant plus que Guillaume ne me laisse pas sans armes.

En avant !

Chaque matin, à neuf heures, je m’installe dans un box insonorisé. J’allume mon ordinateur, ouvre Hangouts, Google Drive, sors mon cahier et un stylo.
Pendant trente minutes, je passe en revue les différentes tâches à accomplir aujourd’hui via l’application d’organisation de projets Redmine. Je me balade sur Behance, Dribbble, Feedly.

C’est ma veille du matin.

Mon but est de planter des graines d’idées et de les voir grandir. J’ai compris que la veille était très importante (et que ça ne signifiait pas seulement se coucher tard le week-end) : elle nous ouvre aux idées, fait grandir la créativité et la curiosité. C’est une boucle infinie.
Sans veille, comment savoir quels sont les codes sur les sites web de photographes ? De taxidermiste, de notaires ?

Ma veille s’achève lorsque Guillaume m’appelle. Un débriefing est fait tous les matins sur ce qui a été fait la veille et sur ce qui est à faire le jour-même. J’en profite pour poser mes questions, expliquer les éventuels blocages rencontrés. Une fois que tout est clair pour tout le monde, on se lance !

Voici donc la suite de mon stage en tant que développeuse web !

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